L’Imitation de Jésus-Christ

traduit par le chanoine Marcel MICHELET - 226 pages, broché, réédition.

L’Imitation de Jésus-Christ est un guide sûr pour qui cherche à approfondir sa vie intérieure. Son influence a profondément marqué la spiritualité chrétienne : « C’est, comme le dit Fontenelle, le plus beau livre qui soit parti de la main d’un homme » et le plus lu après la Bible ! Témoin privilégié du renouveau spirituel du XVe siècle, l’Imitation n’a cessé depuis d’être un phare pour toute personne en quête d’intériorité et d’intimité avec Dieu. Sans cesse rééditée, des auteurs de renom comme Corneille ou Lamennais se sont battus pour la traduire. Ses enseignements de sagesse trouvent aujourd’hui encore un écho saisissant face au brouhaha ambiant ; ils invitent à se recentrer sur l’essentiel. Avec le Christ pour modèle, le lecteur s’engage sur le chemin de la conversion et de la pureté de cœur pour goûter à cette mystérieuse surabondance de bonheur qui est promise dès ici-bas. Il y a là une véritable « symphonie de joie », comme le souligne le chanoine Michelet dans son introduction. Sa traduction résolument moderne trouve les mots justes pour rejoindre les aspirations de nos contemporains. « Il y eut sur l’Imitation de Jésus-Christ des discussions affligeantes. On a fait beaucoup de recherches pour y trouver un plan méthodique ou pour prouver qu’il n’y en avait point ; pour savoir si c’est un livre, un traité ou un opuscule. Ne pourrions-nous pas dire que l’Imitation de Jésus-Christ est un poème : un poème d’amour, et par conséquent un poème de la joie ? Il n’y a pas certes profusion d’images, mais elles sont remplacées par une telle hauteur d’inspiration, une telle ordonnance musicale qu’elle nous apparaît comme une sorte de neuvième symphonie spirituelle. L’Imitation de Jésus-Christ pourrait être la symphonie de cette Joie sur la terre, puisque Jésus n’est pas venu nous apporter autre chose. On peut dire de la Joie divine, comme de la Sagesse incarnée, qu’elle a habité parmi nous. »

Marcel MICHELET (1906-1989), chanoine de l’Abbaye de Saint-Maurice, a fait des études de philosophie et de théologie à Rome (doctorat en 1931 et 1932) puis une licence ès lettres à Paris en 1935. Enseignant aux collèges Saint-Charles de Porrentruy et de SaintMaurice, il fut le premier président de la Société valaisanne des écrivains. Outre la traduction, il s’est consacré au roman, à la poésie et à l’essai. Son œuvre littéraire – entre autres : Je cherche un empire (1979), La maison (1977), Le village endormi (1940) – s’attache aux êtres et aux choses qui lui sont chers ; elle a été couronnée par de nombreux prix dont le Montyon de littérature en 1950 et le prix Juteau-Duvigneaux de l’Académie française en 1975.

Date de parution

27/02/2020